Graziella Antonini

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Travail présenté
Sapin blanc & Tulipier, 2019

Emplacement 6 + 9

Sapin blanc, 2019 (titre et légende)

« Maintenant je sais le reconnaitre, car comme elle me l’a appris, quand on froisse les aiguilles du sapin blanc entre les doigts, ça sent la mandarine. »

Tulipier de la rue du Midi, 2019 (titre et légende)

« Elle parque sa voiture sous les tulipiers de la rue du Midi. La première fois que je les ai vraiment regardés, c’est avec elle. »

Depuis quelques années je collecte des plantes, des graines et des pierres, des petits objets qui sont la mémoire de mes expériences, de mes déplacements. Je les photographie. Des détails, des échantillons, des fragments de paysage. J’essaie d’identifier les végétaux, de leur donner un nom, de retrouver leur famille. Je rassemble des données, note des trajectoires.

Capsule de présentation
Biographie

Graziella Antonini vit et travaille à Paris et à Vevey. Diplômée de l’École de photographie de Vevey (CEPV) et de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy (ENSAPC). Elle présente régulièrement son travail dans des expositions personnelles, ainsi que collectives. Elle publie en 2015 sa première monographie «Alcina» éditée par NEAR, Lausanne et Till Schaap Edition, Berne. Elle a suivi pendant 4 ans les cours de botanique au Museum national d'Histoire naturelle de Paris.

Dans mon travail j’essaie de mettre en relief le sentiment d’un ailleurs, où le vrai ne se différencie plus du faux et où les apparences trompeuses éveillent notre désir d’imaginaire. Le temps semble avoir pris corps dans des paysages figés et enchantés dont se dégage une atmosphère à la fois irréelle et mélancolique. Réels ou fictifs, les voyages, comme les souvenirs et les rêves, se mêlent pour composer un univers aux géographies multiples, où différents mondes se croisent.

La suggestion est un élément important dans l’ensemble de ce travail, qui combine portraits, paysages, scènes d’intérieur ou plans rapprochés d’objets. Pour moi, la photographie c’est être de corps quelque part et ailleurs par la pensée. Ce questionnement autour de la notion d’image mentale est récurrent dans mes photographies. Faire s’entrechoquer une sensation de réalité avec une indéfinissable impression d’hallucination. Le désir inné d’illusion tapi en chacun de nous.